Chaque individu est unique par son génome. Pas deux individus (sauf les jumeaux univitellins) n'ont les formations héréditaires identiques. Décisif pour cette variabilité sont des zones de l’ADN qui se composent d’unités se répétant d'environ 3-7 paires de base dans les séquences non codantes. C’est là que se trouvent la majorité des microsatellites d’ADN examinés jusqu'à maintenant, "short tandem repeats" (STRs). Leur modèle répétitif représente un modèle d’ADN personnel.
Les STRs sont présents en grande quantité et sont distribués sur tout le génome. Leur variabilité fait des STRs l'un des systèmes de marqueur utilisés le plus fréquent. Ils sont polymorphes, c'est-à-dire, normalement ils se font dépister en rangée d’allèles pour un gène dans une population. Les marqueurs de microsatellite se prêtent, d'une façon excellente, à l'examen des relations de filiation et comptent de nos jours comme le système de marqueur de premier choix pour rélever des questions génétiques, non seulement dans les contrôles de paternité, mais encore dans la médecine judiciaire, dans la cartographie de génome et dans les études phylogénétiques. Nous établissons, par comparaison de ces modèles STR sur 16 positions indépendantes l'une de l'autre de 13 différents chromosomes, si deux profils d'ADN proviennent de la même personne, des apparentés ou des personnes non apparentées.
Chez les personnes masculines soumises au test, l’analyse STR Y est aussi adaptée de manière optimale pour examiner la parenté ou la grande-paternité. Chaque homme hérite son chromosome Y exclusivement de son père et le retransmet de nouveau à son fils. Nous utilisons 17 marqueurs pour examiner le polymorphisme sur le chromosome Y.